30 ans d’histoires
10 découvertes historiques et archéologiques à Pointe-à-Callière
Pointe-à-Callière, 30 ans d’histoires... et autant de souvenirs !
Le 17 mai 1992, Montréal inaugurait un musée sur son lieu de fondation à l’occasion de son 350e anniversaire. Érigé sur une concentration de sites archéologiques et historiques d’importance nationale qui témoignent de milliers d’années d’activité humaine, de 4 500 ans jusqu’à nos jours, Pointe-à-Callière souffle en 2022 sa 30e bougie.
C’est l’occasion de partager avec vous les plus importantes découvertes faites sur le site de la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal. Hendrik Van Gijseghem, chargé de projets en archéologie et histoire au Musée, vous en présente 10 !
1. Le premier cimetière catholique de Montréal
En 1989, les archéologues découvrent les fosses du premier cimetière catholique de Montréal. Aménagé en 1643 à la suite du décès de trois Montréalistes, il contient 38 sépultures, dont 12 appartiennent à des Autochtones des nations anichinabée et wendat. Découvrez ce vestige inédit dans l’exposition permanente Montréal au cœur des échanges.
2. Le site fondateur de Montréal
En 2015, les archéologues de Pointe-à-Callière mettent au jour les tranchées d’un bastion du fort de Ville-Marie. Cette importante découverte permet de déterminer l’orientation et la taille probable qu’avait l’enceinte du site fondateur de Montréal. Découvrez l’histoire du fort de Ville-Marie dans l’exposition permanente Ici a été fondée Montréal.
3. L’apport d’un collectionneur
François Mandeville, collectionneur et collaborateur du Musée, a trouvé chez un négociant de Londres ce plan inédit et manuscrit de Montréal vers 1708, avec ses immeubles en 3D et sa palissade de pieux. Découvrez-le dans toute sa splendeur dans l’exposition permanente Montréal au cœur des échanges.
4. Un artéfact inusité
Parmi les découvertes surprenantes : ce cadran solaire tracé sur ardoise et conçu pour être utilisé précisément à la latitude de Montréal. Entièrement restauré, il est exposé au Fort de Ville-Marie – Pavillon Québécor.
5. Des fragments… brûlants!
Lorsque le Parlement a brûlé, en 1849, le feu a emporté les deux bibliothèques qui s’y trouvaient. Heureusement, la profondeur des restes de l’incendie a permis la conservation de certains morceaux de livres. Les archéologues ont ainsi pu récupérer environ 70 fragments.
6. Sauvé de justesse!
Pièce maîtresse et colonne vertébrale du musée, l’égout collecteur – majestueux ouvrage d’ingénierie civile construit entre 1832 et 1838 – aurait pu être démoli en 1990 n'eût été l’intervention de quelques conseillers municipaux. Fiou !
7. Les fortifications de la ville
Pointe-à-Callière peut se vanter d’être un des seuls endroits à Montréal, avec le champ de Mars, où l’on peut admirer de grandes sections des fortifications de pierre de la ville, ou du moins de leurs fondations.
8. D’importantes fondations
Une des premières découvertes de Pointe-à-Callière : les fondations du Royal Insurance Building (1861-1951). C’est sur celles-ci que l’Éperon, pavillon principal du Musée, a été construit.
9. Une belle surprise!
Lors de la conversion du Sailors’ Institute en Maison-des-Marins, on a découvert une boîte de cuivre dans la structure du bâtiment. Cette capsule temporelle contenant divers objets et documents de 1953 fait maintenant partie de la collection du Musée !
10. Les sceaux du Parlement
Ce cachet de poste de l’Assemblée législative et ce cachet de cire de la bibliothèque du conseil sont issus des fouilles du Parlement. A également été retrouvée sur le marché des antiquaires une lettre postée de Montréal une semaine avant l’incendie de 1849, possiblement estampée de ce cachet de poste précisément.
Découvrez 20 autres découvertes historiques et archéologiques dans la publication spéciale « anniversaire », Pointe-à-Callière, 30 ans d’histoires... et autant de souvenirs !